Chat en ligne avec Jumpo

CHRONIQUE - Santé

Mounia SACHA : L'Atypique

“Aujourd’hui, j’attire très souvent à moi des femmes au fonctionnement similaire. Nous construisons de merveilleuses choses ensemble. Nous créons un nouveau design de notre réalité à chaque instant. “ Toujours via les Neurosciences, parce que nous sommes

Publié le 03/07/2023 08:01:19

Coach & Experte Neuro-scientifiqueL'EXPÉRIENCE DE L'EXCELLENCE

Top commentaire

Aucun commentaire pour l'instant.

L’Atypique

 

“Lorsque je re-visionne le film de ma vie, je me vois toujours tellement en décalage avec le monde qui m’entoure, que j’en ai le vertige.

Je me vois observatrice de mon environnement et des autres. Je me vois faire des efforts monstres et énergivores d’adaptation et de compréhension. “

 

“Je suis cette gousse d’ail qui entre parfaitement dans l’espace libre laissé par un quartier de clémentine.

J’y entre bien, je m’ajuste, mais cela ne veut pas dire que je suis a la bonne place. Une clémentine ne sera jamais un bulbe d’ail.

 

De question existentielle en question essentielle,

je suis constamment dans le doute, dans la peur, dans le manque de confiance, dans l’incompréhension des autres, du monde des adultes, du monde des enfants, du monde de l’école, du monde de l’autorité.

Je suis dans l’incompréhension et la frustration.

Je ne me sens ni comprise ni soutenue. Je suis dépendante de la présence des autres, de leur reconnaissance, de leur validation. J’ai constamment besoin de feedback.

Je ne crois pas en les compliments. Je souffre. Je suis endolorie.

Et je n’ai pas de réponse à mes questions.

 

De souffrance en souffrance, je me penche profondément sur moi en 2013.

Une belle âme me met sur la voie du haut-potentiel. Je me dis qu’elle est complètement folle de croire que moi, je puisse avoir un haut-potentiel.

Je suis tellement BASIC, comme diraient les américains.

 

Je suis intriguée, alors je me met à lire.

Je deviens la boulimique de connaissances dont parle mon autre mentor, Francois Lemay. Je cherche, je me renseigne, j’apprends, je comprends, je regarde des vidéos, j’assiste à des conférences, sans trop de bruit, parce que le sujet est tabou.

On parle de douance. Donc chut !

 

Je comprends que la douane n’a rien à voir avec ce que je pensais.

Ça n’a rien à voir avec les notes, les diplômes, les talents. C’est lié à un fonctionnement différent du cerveau.

Le CERVEAU, encore !

 

Je reste dans le déni, mais je m’y retrouve quand même dans cette histoire-là.

Je n’ose pas l’avouer et je n’ose pas en parler. Je m’informe en cachette. Pour la première fois de ma vie, je me sens comprise, et je me sens appartenir à un groupe. Parce qu’apparemment, j’étais loin d’être seule là-dedans.

 

En 2015, je suis en burnout social, scolaire, professionnel.

Le Life Burnout comme je l’appelle. Je suis complètement lessivée. Je rentre en France, à Strasbourg, et 2 jours plus tard je prends le train pour Paris, où je me rends à Cogito’z pour passer le test.

J’avais besoin de savoir, de comprendre, de me comprendre.

 

“J’ai passé les 3/4 de l’entretien à pleurer. “

 

“La psychologue me dit que je suis une Ferrari avec un moteur de 2CV, et que cela fait des années que je roule à sec. Sans carburant. “

Et bien, elle ne pouvait pas mieux voir. Aujourd’hui, je ne sais même pas comment j’ai survécu à ce marasme prolongé.

 

Le test se passe en deux parties. Je manque de confiance. Je ne suis pas sûre de mes réponses. Je cherche en la psychologue un petit signe de validation. Je doute. Je me demande même ce que je fais la. J’ai peur d’échouer. J’ai peur de m’être crue intelligente.

J’ai peur de son jugement.

 

Puis on me dit de repartir, et que mes résultats me seraient envoyés par e-mail.

 

Je repars aux USA avec l’impression d’avoir été livrée à moi-même.

Deux semaines plus tard le “diagnostic” tombe. Je reçois un bilan de 4 pages qui explique mon fonctionnement.

J’ai bien un fonctionnement HP.

 

Je n’ai personne pour m’expliquer ce compte rendu, ni pour me guider pour la suite.

Je me sens encore plus lessivée qu’avant. Je me sens seule. Et puis, personne ne va me comprendre. 

 

Une grande question que je me pose :

“Maintenant, je fais quoi de ça?”

 

Je reste dans le déni pendant encore 3 ans. Je fais confirmer les résultats par plusieurs psychologues différents. Mais à chaque fois, je me dis qu’ils veulent juste être sympa avec moi et qu’ils ne veulent pas me blesser en me disant qu’en fait,

je suis juste bête.

 

Puis, je décide de passer le cap. Je fais le deuil de la Mounia au faux-self.

Je décide de m’accepter sous toutes mes formes. Je refuse l’étiquette, mais je suis convaincue que le haut-potentiel n’est pas un fardeau. Je suis intimement convaincue qu’il peut être un immense cadeau, si j’apprends à contrôler mon cerveau. Oui ! Le CERVEAU, encore. 

La source de toute problématique et de tout inconfort, réside avant tout dans le cerveau.

 

J’ai besoin de prouver au monde que c’est possible.

C’est possible de reprogrammer son cerveau. C’est possible d’apaiser son mental. C’est possible de grandir son intelligence émotionnelle. C’est possible de s’éloigner des pervers narcissiques. C’est possible de s’affirmer avec amour et bienveillance. C’est possible d’améliorer ses relations. C’est possible d’assouplir son besoin de perfection. C’est possible de confronter les doutes et les peurs. C’est possible de prendre une décision ou de faire un choix. Tout est possible pour tout cerveau. Même le cerveau d’un surdoué ou je ne sais quel autre type de fonctionnement labellisé.

 

“Aujourd’hui, j’attire très souvent à moi des femmes au fonctionnement similaire.

Nous construisons de merveilleuses choses ensemble.

Nous créons un nouveau design de notre réalité à chaque instant. “

Toujours via les Neurosciences, parce que nous sommes des êtres qui avons besoin de preuves.

Source :

  • 0

  • 0

  • 0

Chronique Coach & Experte Neuro-scientifiqueL'EXPÉRIENCE DE L'EXCELLENCE

Santé

par Mounia SACHA Coach, mentor & experte en neuro