EGREGORE

Chronique 2

Il faut avoir de la chance pour réussir

Comment harmoniser les 4 parties de votre cerveau ?

La chance sourit aux audacieux

 

À toutes les femmes qui se sentent victime des conditions extérieures qui empêchent d’avancer, plutôt que responsable de la gestion de son être intérieur 

 

“ Je pourrais dire que je suis dans le monde du développement personnel depuis ma naissance, tellement que je me suis toujours sentie en décalage avec la société dans laquelle j’évoluais. ”

Je me suis toujours posé une myriade de questions essentielles et de questions existentielles auxquelles je n’avais que très rarement des réponses.

 

Autour de moi j’entendais très souvent

“je n’ai pas le temps”

ou encore

“on n’a pas d’argent”

ou encore

“on ne réussit qu’à coup de piston”. 

 

J’entendais ce type d’excuses mentales qui laissaient penser que la réussite dépendait seulement des puissances circonstancielles. Des conditions extérieures à soi.

 

Donc très jeune, j’ai été confrontée à toutes sortes de phrases, d’expressions ou de règles de vie que, à force de répétition, sont restées ancrées dans ma tête et ont été intégrées comme vérités. 

 

J’ai longtemps été persuadée que mon destin ne dépendait pas de mon désir d’y arriver, ni des actions que moi-même je décidais de mettre en place pour me donner les moyens d’y arriver, mais était plutôt fonction du type d’environnement dans lequel j’avais évolué, de la famille dans laquelle j’avais grandi, des moyens matériels et financiers de mes parents, du temps que j’avais, et voire même de la CHANCE que j’avais, ou pas.

 

Avez-vous déjà entendu dire de quelqu’un qui a réussi, qu’il a simplement eu de la chance ?

>La chance d’avoir des parents qui ont de l’argent

>La chance d’avoir des parents qui ont fait de hautes études

>La chance d’avoir une famille soudée

>La chance d’habiter dans un pays où tout est facile

 

La chance !

Aïe, aïe, aïe. Cette histoire de chance mérite un tout autre débat.

Aujourd’hui, mon nouveau moi aurait tendance a répondre que oui, la chance existe mais elle ne sourit qu’aux audacieux :)

 

Je me suis donc penchée sur la question

Je me suis toujours demandé si j’étais destinée à échouer parce que je n’avais ni l’environnement favorable, ni des parents riches, ni de la chance.

 

Dès lors que ces questionnements sont devenus conscients et dès lors que j’éprouvais ce réel besoin de trouver des réponses à mes questions, j’ai décidé que ma Mission de Vie allait être de démontrer que tout est possible pour quiconque le désire.

 

Ma mission d’âme allait être de rendre possible l’impossible.

Ma mission a été de ne laisser PERSONNE souffrir des conditions extérieures.

Ma mission a été d’aider le Monde à utiliser sa puissance intérieure pour réaliser ses rêves.

 

Et ce, pour tout être humain quels que soient son milieu, son lieu de naissance, sa famille, sa religion, sa couleur, ses moyens, ses possessions, sa situation familiale ou financière et sa définition de la réussite.

 

J’ai alors évidemment commencé par moi-même.

J’ai donc pris la vie comme un jeu, et je me suis dit que le jeu était de saisir chaque opportunité où l’on venait me dire que je ne pouvais pas réussir à atteindre un certain objectif, pour venir chercher à démontrer que SI. J’y arriverais!

 

Mark Twain avait dit

“ils ne savaient pas que c’était impossible, donc ils l’ont fait”

Et moi je cherchais à dire

“on m’a dit que c’était impossible et je l’ai fait”.

 

Étant une scientifique spirituelle, j’avais besoin que tout soit démontré par A + B, mais dans la confiance, l’amour et la foi.

Mon intention a toujours été celle d’inspirer et de tirer vers le haut celles et ceux à qui l’on aurait dit que leur vie était destinée au plus bas des niveaux.

Mon intention a toujours été de montrer que, quand bien même la population entière décidait d’aller à droite, il se pouvait que le bon chemin à emprunter soit celui de gauche.

 

J’ai donc décidé de faire de la vie une expérience et j’ai relevé de nombreux défis JUSTE pour démontrer que, quand bien même le monde ne croirait pas en moi, moi je continuerais de croire que c’est possible pour moi.

 

En 2004, l’un de mes professeurs de Chimie à l’Université m’a un jour humiliée devant tout un amphithéâtre, composé d’une audience de plus de 100 personnes.

Je devais présenter le résultat de mes recherches tout en donnant des explications très scientifiques de tous les mécanismes qui ont mené à ces résultats.

Bien que j’étais globalement très bonne élève, j’avais des difficultés dans cette matière. Puis n’ayant pas de superbe accroche émotionnelle avec ce professeur, je n’avais pas envie d’y mettre des efforts. 

 

J’ai toujours fonctionné comme cela :

je devais accrocher avec mes enseignants à tous les niveaux, pour pouvoir m’impliquer à 100%.

Vous verrez plus tard en quoi ce détail est important.

 

 

J’étais donc plantée là, tout en bas de l’amphi, devant mes documents à projeter à l’écran. J’étais plongée dans le stress le plus total. Je tremblais. Ma voix tremblait. Ma main tremblait. Je n’étais pas du tout sûre des explications que je proposais. Je voyais des regards perçants chez les membres du jury. J’étais mal à l’aise.

 

Au bout de mes 30 minutes de prise de parole devant un public menaçant du regard, ce professeur me dit :

“Vous faites de la Science, c’est bien, mais c’est de la Science Fiction”.

Puis il rajoute :

“je ne sais même pas ce que vous faites là”.

 

Outch ! Tout le monde se mit à rire pendant que moi, j’avais terriblement envie de vomir. Ce professeur, pour en rajouter à mon mal-être, a décidé de m’attribuer une note éliminatoire, qui a eu pour conséquence que je refasse mon année toute entière, rien que pour cette matière-là. Après une belle dépression, et une année passée à refaire cette matière et à faire des boulots d’étudiants, je me suis un jour ressaisie en me disant :

 

“PLUS JAMAIS ÇA !”

J’ai décidé de ne plus jamais laisser les clés de ma vie entre les mains de quelqu’un d’autre.

J’ai décidé que ma réussite à moi n’allait jamais dépendre de l’extérieur.

J’ai décidé que j’allais créer ma réussite à partir de mon être intérieur.

J’ai décidé que j’allais lui montrer qu’il avait tort de me juger. Qu’il avait tort de me dévaloriser. Qu’il avait tort de m’étiqueter…et tout cela à tort.

 

Ce qui a fait que je n’avais pas réussi à ce niveau, c’est que je n’avais pas d’objectif clair. Les choses ne faisaient pas SENS pour moi. Je n’avais pas de grand POURQUOI. Mon cerveau était en désaccord avec lui-même sur tellement de plans.

 

Je me suis relevée.

J’ai repris ma vie en mains.

J’ai changé d’Université.

J’ai déménagé.

Puis, 2 ans plus tard

j’ai saisi l’opportunité de partir aux USA pour faire une thèse en Chimie. 

J’étais chercheuse et enseignante…de Chimie

dans l’une des universités les plus prestigieuses du pays. 

 

J’y ai réalisé plusieurs séminaires et conférences auprès de centaines de personnes.

J’y ai obtenu de nombreux AWARDS en guise de reconnaissance de mon travail.

 

J’ai non seulement démontré que lorsque les choses ont soudain du SENS, on y réussit, mais j’ai aussi pu traiter tous mes élèves avec la plus grande des bienveillances et le plus grand des amours.

Je leur ai donné ce que je n’avais pas eu. Je savais à quel point UNE SEULE PERSONNE pouvait transformer votre vie entière, en bien ou en mal. Lorsqu’on a un grand POURQUOI, on y réussit.

 

Mais ce n’était pas tout.

>On m’a aussi dit qu’il était impossible d’accoucher par voie basse après une césarienne, et je l’ai fait

>On m’a aussi dit que j’étais folle de créer mon entreprise alors que j’avais accumulé une tonne de diplômes, et je l’ai fait et je m’en réjouis encore et encore.

>On a dit à mon papa qu’avec son cancer avancé des poumons il ne tiendrait pas plus de 6 mois, il est resté avec nous et avec toute sa tête pendant 4 ans. Il l’a fait.

Des exemples comme ceux-là j’en ai des tonnes. Là où on m’a dit que c’était impossible, je l’ai fait. Et là où je ne savais pas que c’était impossible, je l’ai aussi fait.

 

Alors vous allez me dire :

“mais comment faire pour y arriver

malgré que l’on pense que c’est impossible?”

 

Et bien mes chères amies. Le point commun dans toutes ces situations, c’est que je le voulais avec tout mon être et toutes mes cellules.

Non seulement mes objectifs avaient du SENS mais j’avais aussi un grand POURQUOI que je pouvais ressentir partout en moi.

 

Je m’explique. 

Lorsque je me fixais un objectif avec l’intention d’inspirer et d’aider les autres à le faire aussi, je mettais en place un plan. Je structurais mes démarches. Je les raisonnais, j’y réfléchissais. Plus j’étais dans cette dynamique de mise en mouvement et plus je ressentais le résultat comme étant déjà là. J’avais une vision.

 

Parce que c’est tout de même dommage d’avoir la vue, mais de ne pas avoir la vision. Et c’est cette vision qui permettait d’ajouter une force incommensurable à mon désir profond d’atteindre ce que je voulais atteindre.

 

La grande vision vous permet de vivre dans le présent, une belle expérience future.

À chaque fois que l’on m’a dit que c’était impossible, mon cerveau se créait des images claires, nettes et précises de l’objectif déjà atteint. 

 

Et moi je me voyais déjà dire :

“tu vois, je l’ai fait, et tu peux le faire aussi”. 

 

Je ressentais de la fierté et de l’accomplissement.

Je ressentais la joie et l’excitation.

Je ressentais la hâte de montrer aux autres que c’est possible pour eux aussi.

 

Cette vision que j’avais sur du long terme est aussi, j’en suis sûre, ce qui a été une force dans l’atteinte de mes objectifs.

 

Je ne disais pas simplement que j’allais le faire.

Je savais aussi profondément pourquoi je voulais le faire.

Je voulais bâtir un monde meilleur, basé sur l’amour, la confiance et l’entraide.

Un monde possibiliste.

 

Je le disais, je le voyais, je le ressentais, je le touchais, je le goûtais, je le sentais.

J’en créais une expérience extraordinairement parfaite et complète.

 

C’est pour cela que lorsqu’on me dit :

“j’ai des objectifs mais je n’arrive jamais à aller au bout des choses”,

j’ai tendance à aller regarder à quel niveau d’harmonisation se trouve le cerveau.

>Est-ce que vos 4 cerveaux sont en harmonie?

>Est-ce que vos 4 cerveaux sont en parfaite homéostasie - équilibre ?

 

Le coeur, le corps et l’esprit ne font qu’UN.

Et on a besoin de la globalité de cette UNITÉ pour réussir.

 

Est-ce que c’est facile ?

Non, jamais les amies.

Est-ce que c’est simple ?

OUI !

 

L’harmonisation des différentes parties du cerveau est, comme toute chose, une habileté qui se travaille. Et c’est exactement elle, qui vous aidera à réaliser tous vos rêves. Rappelez-vous toujours que votre cerveau peut jouer en votre faveur, ou en votre défaveur.

 

Mais vous n’êtes pas victimes de votre cerveau.

Il est malléable et ne demande qu’à être compris et re-programmé.

 

Le point de vue scientifique 

Lorsque je me suis formée à l’Institut des Neurosciences Appliquées, il y a une notion qui m’a bien marquée qui est celle de l’harmonisation des 4 cerveaux.

Il a été constaté que les personnes qui maintiennent un haut niveau de motivation, et donc d’avancement et de réussite, sont celles qui savent harmoniser leurs cerveaux à chaque définition d’objectif. Au contraire, les personnes qui stagnent ou qui reculent, sont généralement celles qui n’ont pas pris conscience de l’importance de cette notion d’harmonisation des 4 cerveaux au quotidien.

 

Pourquoi parle-t-on de 4 cerveaux ?

Bien que le cerveau des différents êtres humains ne fonctionne pas tout à fait de la même façon chez les uns et les autres,

tous les cerveaux sont composés de ces 4 parties :

• Cerveau gauche
• Cerveau droit
• Cerveau médian
• Cerveau reptilien 

 

Chacune de ces parties a des responsabilités bien spécifiques.

Le cerveau gauche est responsable de la STRUCTURE, de l’analyse, du plan, du raisonnement. Lorsque c-vous avez un objectif de perte de poids par exemple, c’est lui qui va procéder à tous les calculs qui vous permettront d’atteindre votre poids de santé. Il est axé sur les chiffres. Il est plutôt cartésien et scientifique.

 

Le cerveau droit va quant à lui s’occuper de votre grande vision. Il va être en charge du POURQUOI. Il est le siège des rêves, des images que vous créez et de l’inspiration. C’est lui qui est stimulé lorsque vous rêvez de perdre du poids pour vous rapprocher de votre idéal en termes de confiance en soi, de posture, par exemple. Il a besoin de savoir quelle est votre immense motivation intrinsèque qui vous pousse à vouloir perdre ce poids.

 

Le cerveau médian est le siège des émotions et des RESSENTIS. Il adore la stimulation positive. Lorsque vous vous imaginez vous sentir fière, belle, légère et libérée une fois votre objectif atteint, vous alimentez votre cerveau médian.

 

Et enfin,

le cerveau reptilien est responsable de l’action et du mouvement. Il cherche à savoir quelles sont les actions que vous allez concrètement poser pour vous maintenir dans une dynamique de mouvement.

 

Si l’on ne considère que le cerveau gauche et le cerveau droit, comme il nous l’a été insinué pendant de nombreuses années, on vient réduire le facteur psychologique de nos apprentissages.

 

Pour bonifier ce facteur, on vient harmoniser les 4 cerveaux en les alimentant avec ce qu’ils désirent recevoir. 

Donc à chaque fois que vous avez un objectif, vous devez vous poser les questions suivantes afin de faire votre cerveau votre allié :

• Quel est mon plan / ma structure pour cet objectif ?
• Où est-ce que je me vois dans 6 mois - 1 an - 5 ans ?
• Comment vais-je me sentir pendant le chemin et une fois l’objectif atteint ?
• Concrètement, quelles sont les actions que je vais mettre en place pour continuer d’avancer et aller au bout des choses ?

 

En cherchant et en trouvant les réponses à ces questions, vous nourrissez automatiquement vos cerveaux gauche, droit, médian et reptilien.

Gardez en tête qu’à chaque fois que vous harmonisez vos 4 cerveaux, vos chances de réussite sont 7 fois plus grandes.

Apprenez à les nourrir, car sinon, ils vont vous faire douter et reculer. 

Mais dans tous les cas, c’est toujours vous le pilote

 

by Mounia SACHA

Coach & Mentor, experte en neurosciences.

 

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